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Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer.
L’incipit sert à désigner le début d’un roman.
Aujourd’hui, ce sont les premières lignes de « Jardin d’hiver » d’Olivier Paquet paru aux éditions de l’Atalante. La lecture qui suivra celle en cours. Un roman de science – fiction que je suis très curieuse de découvrir.
Quatrième de couverture : Dans le contexte du réchauffement climatique, un conflit est né en Europe entre des ingénieurs réunis sous la bannière du Consortium et des groupes écoterroristes de la Coop. Cette guerre dure depuis près de 20 ans, suite à un incident appelé « le crime du siècle ». Chaque camp a développé ses propres armes : des animaux-robots pour les ingénieurs, des plantes mécanisées pour les écologistes.
La Tchaïka, que pilote Natalia, abrite une bande de cosaques qui récupèrent des pièces détachées après les combats et dont la philosophie se résume à cette maxime : « Nous sommes des contrebandiers, des gens qui refusent d’appartenir à un camp au nom de notre choix d’emmerder le monde. »
Un soir, sur un champ de bataille, ils tombent sur un inconnu amnésique au comportement étrange. Cette découverte leur fera traverser l’Europe à la recherche du passé de l’homme qu’ils ont accueilli et des germes du futur.
Voici les premières lignes :
LE CRIME DU SIECLE
La place Blanche était vide. Devant Archibald marchait Sylvia, calme et sereine, dans une robe d’organza vert amande. La jeune femme appréciait l’immensité du lieu dans cette partie de Mégapole. Son pas nonchalant lui donnait des allures de touriste.
« Tu t’es levée tôt, Sylvia.
– Vous n’avez encore rien préparé ? Archie, je pensais que vous auriez au moins installé des estrades et des pergolas.
– Décidément, tu restes une Coop ; nos ingénieurs n’ont besoin que d’une heure pour construire le décor de ton mariage. »
Sylvia continua de se déplacer, s’arrêtant juste un instant à hauteur d’épaules d’Archie pour caresser sa barbe noire, avant de le contourner. « J’aurais aimé un peu de verdure.
– Tu en auras. Tes gens ont insisté pour apporter des plantes et nous y avons consenti après les avoir scannées. Je ne te cache pas que certains membres du Conseil de guerre ont hurlé.
– Mais ]ezequel a su les convaincre. »
L’homme acquiesça. «On ne refuse rien à mon frère. Il obtient toujours ce qu’il veut.
– Tu en es persuadé. »
Le vent soufla sur la place, faisant frémir la robe de Sylvia. Archie demeurait silencieux, mâchoire serrée, le regard détaillant les plaques de marbre au sol.
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C’est bien étrange, tout ça ! Je suis persuadée que le mariage ne va pas bien se dérouler…
Je te souhaite une très bonne lecture 🙂
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