Rendez – vous initié par Ma Lecturothèque
Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer. L’incipit sert à désigner le début d’un roman.
Aujourd’hui, ce sont les premières lignes de « Le sort en est jeté » d’Elodie Serrano, un recueil de nouvelles paru aux éditions Malpertuis. La couverture intrigue beaucoup et la quatrième est plutôt appétissante. Je devrais rapidement le lire celui-ci surtout avec Halloween qui approche…
Quatrième de couverture : C’est souvent au prix d’un coup de dé qu’on peut espérer parvenir à l’accomplissement de ses désirs. Mais ce résultat justifie-t-il le risque ? Pour qui s’est vu couronné de succès, la réponse est évidente. Mais au moindre faux pas, une fois les épreuves passées et les blessures pansées, ne reste que le regret de notre naïveté. Quoi que l’on souhaite – un oiseau perdu, une poupée, un ami, la reconnaissance ou la vengeance – le destin est joueur. Et si la mort est de mise, elle n’est pourtant pas la pire des éventualités.
Oserez-vous lancer les dés du destin ? Alea jacta est : le sort en est jeté, comme on dit. Reste à découvrir s’il sera en votre faveur…
Dans ce premier recueil d’Elodie Serrano, cauchemars et ironie, frissons et humour se donnent rendez-vous autour de ce coup de dés qui, paraît-il, n’abolira jamais le hasard… pour votre plus grand plaisir de lecture.
Voici les premières lignes :
Communion
Marie passe devant la première cage d’ascenseur et appuie sur le bouton de la seconde. Les portes s’ouvrent à sa gauche. Fichus mécanismes qui envoient toujours celle-ci en premier. Agacée, elle se penche à l’intérieur en évitant de regarder les murs, sélectionne l’étage dix et ressort, non sans un frisson. Elle n’avait pas besoin de faire ça mais une impulsion l’a saisie. Une fois l’ascenseur expédié au sommet de l’immeuble, Marie appuie de nouveau sur le bouton d’appel. Vu l’usage qui en est fait, les techniciens pourraient tout aussi bien mettre l’appareil hors service pour de bon. Aucun habitant ne l’emprunte jamais, sous aucun prétexte. Du plus superstitieux, au plus raisonnable. Difficile d’ignorer les griffures sur le métal des murs. De ne pas penser à elle. Combien de jours a-t-elle tenu ? La question hante Marie depuis qu’elle vit ici.
Les portes de droite s’ouvrent enfin et elle grimpe à bord. Vers le sixième. Parfois, on la regarde de travers quand Marie rentre chez elle. Ses voisins de palier, surtout. Vivre dans l’ancien appartement de la décédée, forcément un mauvais présage. Mais la femme n’y est pas morte, alors cela convient bien à Marie. Au moins, elle a réussi à négocier un prix ridiculement bas avec les héritiers. De la famille lointaine qui n’avait jamais adressé la parole à l’ancienne propriétaire, soulagée de se débarrasser de l’encombrant bien.
Marie rentre chez elle et verrouille la porte. Avec un soupir, elle jette les clefs sur le comptoir. Pas envie de cuisiner. Livraison à domicile ? Pas ce soir, elle ne se sent pas plus d’humeur à expliquer. Les livreurs empruntent toujours la mauvaise cage d’ascenseur. Elle descend en premier, forcément. On lui demande pour les griffures.
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