Rendez – vous initié par Ma Lecturothèque
Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer. L’incipit sert à désigner le début d’un roman.
Aujourd’hui, ce sont les premières lignes de La vie est toujours vécue ans l’attente d’une histoire d’amour. Un roman qui s’annonce encore très humain comme le sont souvent les ouvrages des éditions de l’Astre Bleu et avec certainement derrière ce titre tout une réflexion sur la vie et l’amour peut-être.
Quatrième de couverture : Ceci n’est pas une histoire.
Ou plutôt, ceci n’est pas seulement une histoire.
Elle est de celles dont on ne sait pas vraiment comment elle commence, parce que peut-être n’a-t-elle jamais seulement commencé … ou alors sur une note si basse, qu’il ne nous était pas donné de nous en rendre compte.
La vie est toujours vécue dans l’attente d’une histoire d’amour.
Celle-ci vivra au-delà de son dernier matin, un simple matin de lune. Elle se prolongera dans le silence d’une musique patiente, immesurée. Elle nous emportera, sans conscience d’un quelconque repos du temps,
car c’est ainsi que les histoires d’amour abolissent les limites.
Il nous arrive à tous, un jour, de monter à bord sans bagage, les mains calées au fond des poches, le regard prêt à suivre n’importe quel horizon, pour le seul plaisir de participer au voyage, en chantonner le refrain, aider le destin à rompre les amarres.
Essayer.
Voici les premières lignes :
Le soleil déplaçait son règne. L’inclinait à l’oblique du ciel. Mêlait l’horizon marin a son coucher rubis. Aucun nuage n’en dérangeait le cheminement, la décomposition. La nuit parvenait à peine à porter un peu de repos à la brûlure du jour. Et tout cela se passait lentement. D’une lenteur extrême. Nous invitait au déroulement d’un paysage dont je n’arrivais à me détacher.
Nous avions derrière nous, à bord d’un petit catamaran de notre construction, deux cent quarante jours de mer. Un parcours de quinze mille milles nautiques, jonché de bonheurs et de peurs. Le frôlement par sept fois des grands continents sans jamais les accoster vraiment. Le tout, avec cette désinvolture qui consistait à ne retenir des maigres informations autres que météo qui nous parvenaient, que les moqueries qu’elles avaient provoquées en apprenant la nomination de Trump ou les déboires politiques d’un autre taquin, français celui-là.
Devant nous s’ouvraient le port de Barcelone, la terre de Catalogne, les retrouvailles avec le monde des hommes.
Malgré la beauté tant vantée de cette reine méditerranéenne, nous ne ressentions aucune précipitation à changer de pont au moment de la séparation d’avec notre seule, longue, et commune compagne : la mer.
Nous étions deux hommes à bord. C’était là tout l’équipage du panier à deux anses qu’une technicité raisonnable, un destin favorable et beaucoup de bonne humeur, avaient aidé à garder la tête hors de l’eau durant ces huit mois de traversée fantastique.
A la suite d’une avarie survenue au large des Açores, il ne nous restait que trois jours de vivres.
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