Premières lignes # 180

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Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer. L’incipit sert à désigner le début d’un roman.


Aujourd’hui, ce sont les premières lignes de La Fille au sac de plume de Michèle Beck. Il s’agit du premier roman auto-édité de l’auteure qui a déjà publié deux autres ouvrages via des éditeurs. Je l’ai lu et il est plutôt chouette.

Quatrième de couverture : Vic, 28 ans, vit en Haute-Savoie, au bord du lac d’Annecy. Un jour, elle voit sa vie basculer lorsque son frère, sa femme et leurs jumelles décèdent tragiquement. Après des mois passés à faire la fête avec des inconnus pour oublier, Vic décide sur un coup de tête de partir pour le seul endroit où elle a été vraiment heureuse dans sa vie.
Le problème, c’est qu’elle n’a ni argent ni voiture pour parcourir les huit-cents kilomètres qui la séparent de Saint-Jean-de-Luz.
Mais quand Vic a quelque chose en tête, elle est prête à tout pour y arriver, y compris partir avec un sac sur le dos et parcourir ces kilomètres à pied.
Pensant s’engager pour un long périple en solitaire, Vic va se rendre compte que sur les routes on peut faire de drôles de rencontres, dont certaines capables de changer une vie, et peut-être même de lui donner un sens.


Voici les premières lignes :

Chapitre 1

Avant – 1 an plus tôt

La maison était sens dessus dessous. Constance aurait pu se payer une femme de ménage, mais elle tenait à s’en charger. Elle ne faisait pas non plus appel à une nourrice pour les filles. Elle prenait son rôle de mère et de femme au foyer très à cœur.
En règle générale, elle s’en sortait bien. S’occuper d’une si grande maison tout en gérant des jumelles de cinq ans, sans parler des dîners d’affaires que lui imposait parfois Tommy, c’était un travail à plein temps, qu’elle minimisait trop souvent.
Vic n’était pas dupe. Elle voyait bien derrière le sourire de sa meilleure amie la fatigue, la lassitude aussi. Tout comme elle savait que ces dîners d’affaires n’étaient pas du fait de Tommy, son frère, mais bien de leurs parents. Vic en avait vécu des tonnes dans son enfance, et dès qu’elle en avait l’occasion, elle prenait les jumelles afin de leur éviter ce calvaire.
Vic venait de garder les filles dans la maison luxueuse de son frère et de sa meilleure amie, avec vue sur le lac d’Annecy, pendant que les parents dînaient au restaurant pour entretenir les relations d’affaires. Les jumelles y avaient échappé pour une fois. On n’emmène pas des enfants au restaurant, avait conclu la mère de Vic, bien contente que sa fille soit enfin utile.
— Alors, comment c’était ? demanda Vic.


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