« L’île des disparus tome 3 : Les lueurs de l’archipel » de Camilla & Viveca STEN

Quatrième de couverture : D’étranges lueurs dansent sous les flots. Un ferry a été retrouvé pris dans les glaces, tous ses passagers envolés. Tuva n’a de cesse de parcourir les eaux profondes à la recherche d’indices, sur les traces de l’ondine, une créature magique et vengeresse. Mais maintenant que Rasmus, son meilleur ami, a quitté l’île, Tuva doit apprendre seule à maîtriser ses pouvoirs. L’affrontement approche et, pour sauver l’archipel et ses habitants, Tuva devra sacrifier ce qu’elle a de plus cher. Car toute magie a un prix, et le sien sera terrible.
MÉFIEZ-VOUS DES LÉGENDES ENDORMIES…


Depuis que l’Ondine a été vaincue et a disparu, l’Archipel vit dans un état engourdi ayant repris ses habitudes. Tuva qui apprend à maîtriser sa transformation et ses pouvoirs de changelin parcourt la mer Baltique. Nous sommes en hiver, la fin d’année approche et les fêtes de Noël aussi, pour Tuva cela signifie le retour de Rasmus et de sa famille, ces derniers ont en effet quitté l’archipel pour retourner vivre à Stockholm. Cependant, le calme de l’Archipel est vite ternie par le naufrage d’un ferry, cent personnes à bord ont disparu sans laisser de traces si ce n’est un froid excessif et une mer de glace anormale. Pour Tuva, nul doute que ces disparitions ne sont pas naturelles et qu’elles sont probablement le signe d’un sacrifice et des méfaits de l’Ondine, affaiblie depuis leur dernière rencontre et dont elle ne sent pas l’existence. Aidée de Maria, la mara et d’Osterman, le conducteur du bateau qui amène les enfants du coin à l’école, Tuva va tenter de retrouver celle qui, tapit dans l’ombre, prépare sa vengeance contre les hommes.

Après la brume ténébreuse et dense du tome 2, c’est le froid et la glace qui sont particulièrement pénétrants et effrayants dans ce tome. La mer Baltique gèle de manière inexplicable, les disparitions s’accumulent dans l’Archipel, la population sombre peu à peu dans la peur, d’un côté il y a ceux qui appartiennent aux anciennes familles, ceux qui croient aux légendes du passé et s’inquiètent des réactions des êtres mythiques, de l’autre ceux plus cartésiens, qui s’interrogent de ces changements climatiques soudains, tous ont en commun d’appréhender de parcourir les flots d’une mer tueuse et inquiétante. Sans parler de ces lueurs menaçantes sous la surface de la mer, qui semblent s’intensifier face au danger et qui annoncent de mauvais présages. Pour Tuva, la solution est peut être dans le passé, dans les connaissances des anciens sur les mythes ancestraux et au fond de la mer.

Comme dans les deux précédents ouvrages, on garde ici des notions particulièrement sensibles aux auteures, l’écologie bien sûr qui est le sujet principal est assimilée à des créatures marines qui veulent crier vengeance face à la bêtise humaine et à son incapacité à maintenir en bonne santé une nature qui constitue son habitat mais aussi ses sources de nourriture. La métaphore est habile et franchement bien amenée dans tous les tomes, elle est aussi inquiétante et très parlante sur la situation de cette mer peu profonde qu’est la mer Baltique. Les auteures intègrent aussi les anciennes légendes nordiques sur le petit peuple féerique qui vit sur les terres mais aussi sur le peuple marin, on est immergé dans ces mythes et Tuva va aussi approfondir ses connaissances en écoutant les plus anciens de l’Archipel qui maintiennent tant que possible les vestiges de cette culture passée mais aussi les transmissions des informations aux plus jeunes et ouverts à les entendre de manière traditionnelle.

Ensuite, il y a les thématiques ciblent et récurrentes pour ce genre littéraire, qui sont ici vraiment réalistes et naturels. L’amitié entre Tuva et Rasmus évidemment mais aussi entre Tuva et d’autres personnages tout aussi différents, intéressants et individualisés, la famille aussi, avec les parents de Tuva, la mère d’un côté protectrice et très à l’écoute, un père de l’autre, qui patient et attentif, tente de retrouver le lien cassé avec sa fille, l’amour vient également poindre le bout de son nez de manière fine et délicate. Tout cela offre à Tuva un cocon de courage, de force et de motivation pour déjouer les plans de l’Ondine, ce personnage jeune adolescente est vraiment crédible malgré tout ce qu’elle peut traverser, le combat ne lui fait pas peur, le sacrifice nettement plus, surtout quand il est douloureux et imprévisible. La fin peut étonner, pourtant elle sonne juste.

En bref, un dernier tome qui clôt une trilogie particulièrement immersive, la sensation de froid, le goût du sel sur les lèvres, les brumes humides et impénétrables, vous voyagerez dans cet Archipel avec Tuva et les autres créatures des mythes nordiques, au gré des métaphores écologiques et des prises de conscience, d’une peinture d’une société esseulée et abîmée et au travers d’aventures inquiétantes qui ne manquent pas de dynamisme. Une excellente trilogie !

Je remercie les éditions Michel Lafon pour ce partenariat.

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« Les gardiens des anges tome 1 : Les Ailes perdues » de Michèle BECK

Quatrième de couverture : « Je m’appelle Lily, j’ai 17 ans et je fais partie de ces humains dotés de pouvoirs qu’on nomme les potentiels.
Dit comme ça, c’est plutôt cool, non ?
Ça le serait si les potentiels n’étaient pas au cœur d’une guerre sanglante entre les anges et les démons. Heureusement, je peux compter sur Matthew, un ange mystérieux, pour veiller sur moi et me guider dans ce nouveau monde. Sauf que lui aussi a ses problèmes à surmonter, une histoire de mémoire et d’ailes perdues.
S’il n’y avait que ça, on pourrait s’en sortir. Mais c’était sans compter sur l’apparition d’une force sombre et puissante qui ne reculera devant rien pour m’atteindre, y compris s’en prendre aux gens que j’aime.
Je m’appelle Lily, et je suis une potentielle. »


Les gardiens des Anges plonge son lectorat dans un univers entre Charmed et Buffy, inévitablement on pense à ces séries des années 2000 au regard de l’ambiance décrite par l’auteure. Des anges, des démons, des sorcières, des potentiels, tout autant de créatures fantastiques évoluant dans une atmosphère très américanisée, certes on démarre l’aventure à Lyon mais on fait un joli saut à la Nouvelle Orléans, berceau magique du monde fantastique.

On y suit Lily, une adolescente qui vient de perdre sa mère et qui se retrouve à vivre avec sa tante qui fut peu présente du vivant de sa sœur, et puis un jour, elle rencontre Matthew, un ange tourmenté et sexy, et va découvrir qu’elle a quelques capacités hors normes, un don particulier pour le combat notamment. Il s’agit en réalité d’une potentielle.

« Les potentiels sont des adolescents avec un pouvoir que les anges et les démons se disputent pour les enrôler dans leur combat. Un potentiel peut être transformé en chasseur par un démon, ou en gardien par un ange. »

De là, Lily va en apprendre toujours plus sur ce monde caché des autres et dont elle ne soupçonnait pas l’existence et se retrouver au cœur de la guerre qui oppose les Anges aux Démons. Cependant, malgré un ordre établi, les conceptions vont éclatées et conduire les héros au cœur d’une sacrée aventure.

Si l’univers dépeint est plutôt sympa, car finalement assez sombre et assez immersif avec son lot d’êtres surnaturels pas toujours très engageants, j’ai eu un peu plus de mal avec les personnages, et notamment les principaux ; Lily et Matthew. D’un coté, une adolescente au caractère prononcé, loin d’être naïve, plutôt courageuse et de l’autre, le beau gosse avec ses problèmes, déjà vu à mon sens, mais ce qui m’a le plus fait tiquer c’est la rapidité de leur relation amoureuse. Si on passe là dessus, les personnages secondaires sont nettement plus intéressants, j’aime beaucoup Léo par exemple, un peu plus léger mais sans perdre ses objectifs de vue et la gardienne Kristal froide, implacable et mystérieuse.

Du point de vue intrigue, ça se tient, il y a un fil conducteur assez rythmé jusqu’au dénouement final qui redynamise le récit et donne envie de découvrir la suite. On note malgré tout quelques facilités mais dans l’ensemble les péripéties sont nombreuses et on ne s’ennuie pas. L’auteure a un style vraiment agréable à lire, elle ne traîne pas de longueurs et va à l’essentiel (parfois trop peut-être), elle se lit bien et assez vite. Son écriture est vraiment soignée, on sent qu’elle a bossé son texte avant de le publier.

En bref, ce premier tome offre la découverte d’un univers très américain et efficace avec de nombreuses créatures issues du folklore fantastique. L’intrigue est assez fouillée et se tient malgré quelques facilités et des héros qui manquent d’originalité. L’auteure offre un final assez persuasif pour donner envie de lire la suite. Les fans du genre devraient y trouver leur compte !

Je remercie l’auteure pour l’envoi de son roman.

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« PLS » de Joanne RICHOUX

Quatrième de couverture : « – T’es en train de mater mes boobs ?
Je pourrais mentir.
– De ouf.
Je mens jamais.
Elle s’approche, prend ma clope et la balance sur les dalles. Nos doigts se sont effleurés, ça vaut bien le sacrifice d’une cigarette. »
Soirée déguisée.
Sacha navigue chez lui entre sa sœur jumelle, la fille dont il est amoureux et ses amis. De pièce en pièce, il traîne sa mélancolie et noie ses démons dans les volutes de fumée et les vapeurs d’alcool. Jeux de regards, frottements des corps, plaisirs furtifs, assauts repoussés… Le temps s’égrène, se dilue. Lui avec. Bad trip ? Et si une lumière brillait quand même au bout de la nuit ? Un roman noir, au verbe vif et cru, qui sonde les solitudes adolescentes, les fêlures de chacun, mais fait aussi entendre l’urgence d’aimer et d’être aimé.


PLS, trois lettres qui pour beaucoup rappelle les cours de secourisme, la Position Latérale de Sécurité, celle qui peut sauver et éviter bien des problèmes… Le contenu du roman ne fait pas défaut à ce titre, on suit le personnage de Sacha, jeune adolescent tourmenté et dépressif qui a tendance à se perdre dans l’alcool, la drogue et autres dérives adolescentes pour fuir ses démons, ses maux qui endiguent son mal être. L’ouvrage n’est donc pas des plus joyeux, mais l’auteure a très bien amené ce récit et ses thématiques sans sombrer dans le mélo. Un bon point.

L’ouvrage est sombre et très empathique, la narration est à la première personne, on suit donc le point de vue de Sacha et d’autant plus ses tourments, sa vision des autres, sa relation avec ses parents, sa sœur, ses camarades ou encore celle qu’il aime. Au fil du récit, le héros plonge toujours plus bas, on sent une certaine déchéance, mais on ne sait finalement pas pourquoi il est aussi mal avant la fin… Sacha est un bel adolescent, de ceux qui plaisent aux filles avec un physique avantageux, on le sent très torturé et auto-destructeur, à toujours profiter un peu plus de ce qui peut l’évader de lui-même et de sa vie.

Les émotions sont brutes, c’est à la fois cru, incisif et tranché, le langage adolescent dans toute sa splendeur, pas besoin de longue tirade pour dire que c’est la « merde ». Cela résonne d’autant plus fort au lecteur, et cette fin, quel uppercut final, on vibre, ça résonne et ça laisse pantois et fébrile. Rien que pour ça l’ouvrage vaut la peine d’être lu !

L’auteur a bien dosé son roman, elle y raconte beaucoup de chose, c’est assez dramatique, et c’est déstabilisant de suivre cet adolescent très mal dans sa peau, elle mène bien sa barque la petite dame, parce qu’elle nous mène par le bout du nez avec cette histoire, « suivez, sombrez, remontez mais pas trop quand même ». Un véritable ascenseur émotionnel. J’ai particulièrement aimé qu’elle nous laisse entrevoir un peu de lumière au bout du tunnel et qu’elle aborde cette notion d’amour chez l’adolescent qui peut être très salvateur tant il est généralement à l’image de leur état émotionnel, excessif et puissant.

En bref, un nouveau petit ouvrage bien ficelé que les éditions Actes Sud Junior ont choisi de publier et ils ont bien eu raison. C’est fort et bien écrit, l’immersion émotionnelle est totale avec une chute à la fois douloureuse mais aussi pleine d’espoir. A découvrir !

Je remercie les éditions Actes Sud Junior pour ce nouvel envoi.

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Premières lignes # 200

2807834

Rendez – vous initié par Ma Lecturothèque

Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer. L’incipit sert à désigner le début d’un roman.


Aujourd’hui ce sont les premières lignes de PLS de Joanne Richoux à paraître en février 2020 aux éditions Actes Sud Junior. A peine tenu entre les mains qu’il était déjà lu, j’ai adoré sombrer dans les méandres psychologiques de Sacha jusqu’à l’uppercut final… Décidément, j’aime beaucoup ce que propose cette ME.

Quatrième de couverture : « – T’es en train de mater mes boobs ?
Je pourrais mentir.
– De ouf.
Je mens jamais.
Elle s’approche, prend ma clope et la balance sur les dalles. Nos doigts se sont effleurés, ça vaut bien le sacrifice d’une cigarette. »
Soirée déguisée.
Sacha navigue chez lui entre sa sœur jumelle, la fille dont il est amoureux et ses amis. De pièce en pièce, il traîne sa mélancolie et noie ses démons dans les volutes de fumée et les vapeurs d’alcool. Jeux de regards, frottements des corps, plaisirs furtifs, assauts repoussés… Le temps s’égrène, se dilue. Lui avec. Bad trip ? Et si une lumière brillait quand même au bout de la nuit ? Un roman noir, au verbe vif et cru, qui sonde les solitudes adolescentes, les fêlures de chacun, mais fait aussi entendre l’urgence d’aimer et d’être aimé.


Voici les premières lignes :

21h03

– T’es beau, mon rein.

Mon rein. Elle m’a toujours appelé comme ça. Parce qu’on a deux reins mais qu’on peut vivre avec un seul. Et parce qu’en médecine chinoise, c’est l’organe associé à la peur.
Ou une connerie du style.
Faut pas chercher avec Angélique, elle est bizarre.
Elle est chiante aussi.
Ses yeux roulent au plafond quand je marmonne :
– Bouge, Angie.
Elle s’est assise sur le rebord de la baignoire. Sa jupe est courte, la peau de ses cuisses touche la fonte glacée. Donc, sans pression, elle a roulé mon sweat en boule pour s’installer dessus. Elle se soulève légèrement et le défroisse. Me le lance d’un geste sec.
Uppercut de tissu, je l’attrape avec ma gueule.
– Je suis beau ? Parce que je te ressemble ?
– Et il est malin en prime.


Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi :

Au baz’art des mots
Light & Smell
Les livres de Rose
Lady Butterfly & Co
Le monde enchanté de mes lectures
Cœur d’encre
Les tribulations de Coco
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L’univers de Poupette
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« La probalité mathématique du bonheur » de Maxence FERMINE

 

Quatrième de couverture : À trente-neuf ans et des poussières, Noah, éternel adolescent, a de plus en plus le sentiment d’un vide essentiel qui le fait passer à côté de sa vie telle qu’il l’avait rêvée enfant. Alors un soir, il décide de poser son mal-être pour trouver la clef du bonheur. D’expérience en découverte, Noah traque le bonheur dans chaque aspect de sa vie, guidé par cette seule question : y a-t-il une recette, une formule pour y parvenir ? Une rencontre va changer la donne au-delà de toutes ses espérances…


La quête du bonheur, éternel questionnement propre à chacun, le bonheur qu’est ce que c’est finalement ? Maxence Fermine soulève la question, et propose une réflexion intéressante, bien qu’un peu hâtive, sur le sujet à travers Noah, un homme de presque quarante ans, qui a un travail, une maison, qui vit aisément sans trop de concession, mais qui pourtant un jour se lève et se rend compte que sa vie ne lui convient plus. Est-il heureux dans ce quotidien bien rôdé depuis des années, dans cette solitude qu’il s’est imposé à force de ne jamais s’engager avec ses conquêtes féminines, quel est le bilan de sa vie à l’aube de ses quarante ans ?

C’est ainsi que démarre une nouvelle vision de la vie pour Noah qui cumulera les expériences pour chercher ce qui peut être pour le bonheur, une notion toute particulière pour tout à chacun, le bonheur ayant un sens propre pour chaque individu. Si ces quelques tests sont vite avortés par Noah qui ne pousse finalement pas très loin ces diverses expériences. Au final, Noah se découvre, change un peu aussi, au contact des autres, de ces nouvelles idées, et se révèle même attentif et amical, car en début de roman le portrait dressé du personnage n’est pas des plus positifs mais change et évolue rapidement au travers de sa quête.

L’évolution du personnage est assez intéressante, la réflexion aussi, toutefois le début est un peu laborieux, on est davantage habitué au style plus abouti et à l’écriture peut – être plus travaillée et plus poétique de l’auteur (que j’affectionne beaucoup depuis Neige) mais les bases restent là, un texte au contenu assez philosophique, positif et empli de bons sentiments aussi. Le roman se lit très vite, les chapitres sont courts, les faits également, le livre s’effeuille à grande vitesse.

Cela vire rapidement au moment de sa rencontre avec un jeune homme, Tao, jeune personnage calme, réfléchi et posé, dans un lieu nettement moins lisse et propre que les personnages,  même si cela reste assez facile et prévisible, le lien qui se crée entre les deux et la transformation qui en découle de Noah est nettement plus passionnante à suivre. Au final, le roman aurait certainement gagné à démarrer dès le début par cette rencontre inopinée et salvatrice pour notre héros.

En bref, ce n’est certainement pas le meilleur roman de l’auteur, toutefois on retrouve tous les ingrédients propre à son style, sujet philosophique et positivité. Le sujet du bonheur est vaste, il est ici abordé à travers un personnage qui se cherche, le roman surfe sur le feel – good, oubliant peut-être une profondeur de réflexion.

Je remercie les éditions Michel Lafon pour cet envoi signé en prime de la main de l’auteur .

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Premières lignes # 199

2807834

Rendez – vous initié par Ma Lecturothèque

Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer. L’incipit sert à désigner le début d’un roman.


Aujourd’hui ce sont les premières lignes de Comment ne pas faire pitié à noël quand on est célibataire de Joanna Bolouri. Une romance de noël que je suis en train de lire (on est encore en janvier, tout est permis ! 😉 ) qui est drôle même si c’est assez prévisible, j’aime bien l’idée que l’héroïne ait une trentaine bien avancée et que l’homme soit plus jeune, ça change un peu !

Quatrième de couverture : À trente-huit ans, Emily a un travail satisfaisant, des amis fabuleux, et surtout, un appart merveilleux, situé à 661 kilomètres de sa famille un peu trop intrusive. Sa seule source de stress est Evan, son jeune voisin, qui a tendance à écouter la musique à fond, et fait encore plus de bruit la nuit… Mais qu’importe ! Heureuse en couple avec Robert, Emily espère bien l’inviter chez elle pour Noël et lui présenter ses parents. Finies les questions indiscrètes ! Mais quand Robert rompt avec elle, Emily en est malade. Comment va-t-elle pouvoir affronter sa famille ? Bien déterminée à reconquérir Robert, Emily fait appel au fêtard d’à côté…


Voici les premières lignes :

Chapitre premier

– BON, Dis-MOI, TU AS RENCONTRÉ QUELQU’UN DE bien ?
Ça fait deux ans que ma mère me pose cette question quand je lui téléphone.
Chaque. Fois.
Depuis ma rupture avec mon dernier petit ami sérieux, Tomas Segura, un ingénieur ferroviaire – mi-espagnol, mi-homme-enfant, mufle sur les bords, auquel je fais désormais allusion sous le sobriquet affectueux de Tomas la Baltringue-, elle est terrifiée à l’idée que moi, Emily Carson, je puisse être la seule de ses trois imbéciles d’enfants à ne jamais me marier. À ses yeux, le mariage, c’est tout. La famille, c’est tout. Le célibat n’est pas une option, surtout pas pour une prof d’anglais de trente-huit ans sans enfant, qui devrait sérieusement envisager de faire congeler ses ovules avant qu’ils ne finissent par se ratatiner et mourir ce sont ses mots, pas les miens, et elle s’acharne à les répéter au cas où je n’aurais pas saisi les mille premières fois.


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Qui a rejoint ma PAL ?

walkyrie6

Voici les livres qui ont rejoint ma PAL (ou ma bibliothèque, certains étant déjà lus…) depuis le mois d’août ! Je fais un gros bilan pour la fin 2019 et je vais essayer de maintenir un rythme mensuel pour ce RDV en 2020.

Du côté des services de presse : Pas mal de titres reçus encore ! Dont 6 demandés, 7 proposés et 5 envois spontanés. Je suis un peu à la traîne d’ailleurs, la fin d’année n’était pas franchement propice à la lecture… Je vais tâcher de vite rattraper mon retard.

Du côté des achats :

  • romans : ce sont essentiellement des achats faits aux Aventuriales, auxquels s’ajoutent une romance de noël que j’apprécie en période adaptée !

 

  • Titres graphiques : J’en lis plus donc j’en achète plus ! (et donc moins de romans…)

 

Du côté des gains concours / récup’ / cadeaux : Cadeau spontané d’une amie livresque, Noël est passé par là, une chance à un concours et un cumul de point chez FL, et hop, 5 romans de plus dans ma PAL ! 😉


Voilà encore une PAL bien remplie en cette (longue) fin d’année et des ouvrages qui ont l’air tous aussi intéressants les uns que les autres ! Il ne me reste plus qu’à lire…

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Premières lignes # 198

2807834

Rendez – vous initié par Ma Lecturothèque

Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer. L’incipit sert à désigner le début d’un roman.


Aujourd’hui, ce sont les premières lignes de L’île des disparus tome 3 : Les lueurs de l’Archipel de Camilla et Viveca Sten paru aux éditions Michel Lafon. Ce titre signe la fin de la trilogie.

Quatrième de couverture : D’étranges lueurs dansent sous les flots. Un ferry a été retrouvé pris dans les glaces, tous ses passagers envolés. Tuva n’a de cesse de parcourir les eaux profondes à la recherche d’indices, sur les traces de l’ondine, une créature magique et vengeresse. Mais maintenant que Rasmus, son meilleur ami, a quitté l’île, Tuva doit apprendre seule à maîtriser ses pouvoirs. L’affrontement approche et, pour sauver l’archipel et ses habitants, Tuva devra sacrifier ce qu’elle a de plus cher. Car toute magie a un prix, et le sien sera terrible.


Voici les premières lignes :

Prologue

Dans la cafétéria du Sandhamn, l’ambiance est bon enfant. Il y fait bon, malgré le froid mordant qui sévit au-dehors. Une longue queue serpente devant la caisse. Ce vendredi soir, veille du deuxième week-end de l’Avent, tout le monde se bouscule pour du vin chaud et des biscuits au gingembre. Et le Sandhamn, l’un des plus gros ferries de la compagnie Waxholm, peut embarquer plusieurs centaines de passagers.
On dit que cet hiver est le plus froid que la Suède ait connu depuis quarante ans. Des épaisseurs de glace jamais vues auparavant ont commencé à recouvrir la baie de Botnie, bien qu’on ne soit encore qu’en décembre.
Filippa est à demi affalée sur l’une des banquettes, ses écouteurs bien enfoncés dans les oreilles, face à sa mère qui tient Sebbe sur les genoux. Ils sont en route pour Harô, où ils vont fêter la Sainte-Lucie avec Hasse et ses parents. Une idée par ailleurs complètement idiote : la Sainte-Lucie, ce n’est que mercredi prochain, mais personne n’a voulu écouter les objections de Filippa.
Elle soupire. Demain, ]acke organise une soirée. Et ses soirées sont toujours super cool.


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Week end en musique #15

Bonjour à tous, on se retrouve pour un nouveau partage musical !

« Week-end en musique » est un rendez-vous organisé par Le monde enchanté de mes lectures que j’ai découvert sur le blog de Chez Xander. Le principe est simple, une fois par semaine on partage une musique que l’on aime bien, que l’on écoute régulièrement voire même qu’on écoute en boucle.


Aujourd’hui, je vous propose d’écouter une composition de Peter Gundry qui me plaît et m’inspire vraiment beaucoup, The Weirdos Waltz, je la trouve magnifique !


Et vous, qu’est ce que vous écoutez en ce moment ?

RDV la semaine prochaine !

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C’est l’heure du bilan !

Voici le bilan de mes lectures du mois de décembre !

Encore peu de romans lus ce mois-ci, j’ai privilégié les ouvrages graphiques.


Mon favori : Y’en a pas ce mois-ci !

Les bonnes lectures : Deux petites lectures, avec une romance young adult fantastique ; Les gardiens des Anges tome 1 : Les Ailes perdues, on reste sur quelque chose de déjà vu sur la partie romance, mais une ambiance fantastique limite urban fantasy plutôt riche et sympa, et une jolie romance de noël, La surprise de noël, qui démarre d’un échange de mail, franchement ce n’est pas très original mais on passe un bon moment.


Du côté des titres graphiques : J’ai lu les 17 derniers tomes du manga Air Gear, vraiment démentiel sur la fin ! Les couvertures sont superbes en plus.


RDV le mois prochain !

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