Premières lignes #58

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Rendez – vous initié par Ma Lecturothèque

Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer.
L’incipit sert à désigner le début d’un roman.

Aujourd’hui, ce sont les premières lignes de « Lake Ephemeral » de Anya Allyn paru cette année aux éditions du Chat Noir. Un roman à la couverture magnifique signée Miesis et au synopsis très intrigant, bref le tout fait très envie et ce sera ma prochaine lecture.

Quatrième de couverture : Sera, onze ans, a vécu toute son enfance dans un orphelinat. Mais sa vie prend un nouveau tournant lorsqu’elle découvre que sa mère biologique est bel et bien en vie et à sa recherche. Conduite à Lake Ephemeral, un domaine résidentiel isolé, pour l’y rencontrer, la jeune ado découvre une communauté en marge du monde. Là, les enfants sont libres de vivre pleinement jeux et aventures au quotidien dans ce paradis naturel.
Mais bien vite, d’étranges détails troublent Sera : on lui refuse toute entrevue avec sa mère malade, les cinq autres jeunes qui cohabitent avec elle ne connaissent rien du monde ni de leurs premières années. Et si l’imposante clôture électrique qui délimite le domaine est bien installée pour les protéger de l’extérieur, pourquoi le terrain est-il infesté de plantes carnivores mortelles ?
Dans les profondeurs du Lac Éphémère, Sera parviendra-t-elle à percer les secrets des sept manoirs ? Parviendra-t-elle à s’échapper ?

Voici les premières lignes :

Chapitre I

   Sept manoirs, dans leurs domaines broussailleux, encerclaient Lake Ephemeral comme des sentinelles. Une enceinte de fer inclinée les entourait, tenant à distance tout spectateur un peu trop aventureux. Les branches luxuriantes s’élevaient vers des hauteurs vertigineuses en dessinant des formes fantastiques. Roseaux et scirpes poussaient en bataillons sur les bords du lac, dont la surface était parsemée de belles-de-jour violettes.
Pendant la moitié de l’année, le lac n’était rien de plus qu’un parc en demi-cercle, au centre duquel trônaient deux statues d’enfants. Mais d’avril à septembre, les pluies noyaient le parc, le transformant en lac et alors les statues disparaissaient sous les eaux, loin des regards. Ainsi le lac était-il éphémère, abreuvé à la fois par les pluies annuelles et une petite rivière souterraine.
C’est à l’âge de onze ans, et orpheline, que je suis arrivée dans cette vallée – de retour dans le lieu qui m’avait vue naître. Un endroit dont je ne gardais aucun souvenir. À la rencontre d’une mère dont je ne soupçonnais même pas l’existence.
À première vue, la vallée semblait un lieu sauvage de merveilles et de liberté. Les cinq enfants qui y vivaient pouvaient faire ce que bon leur semblait. Des enfants aux yeux profonds et aux cœurs indomptables, et parmi eux l’enfant au cœur le plus indomptable de tous – Kite.

Les blogueurs et blogueuses qui y participent aussi  :
Les Livres de George
• La Chambre rose et noire
• Lectoplum
Pousse de Gingko
• Colcoriane
Camellia Burrows
Au bazar des mots
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• La bibliothèque de Céline
Charlène Voirin
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La Marmotte qui lit
• Free Time – Lecture
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Light & Smell

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8 commentaires pour Premières lignes #58

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  5. froggy80 dit :

    C,est toi qui choisi le livre que tu parles? Intéressant comme rendez-vous littéraire… J’adore cette couverture est j’ai hâte de voir ton avis !

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