« Les Lutins Urbains tome 2 : Le dossier Bug le Gnome » de Renaud MARHIC

lutin-urbain-2Quatrième de couverture : Ordinateurs en folie… Smartphones ensorcelés… Quel est donc ce « virus » qui menace la Grosse Cité ? A peine remis de sa rencontre avec le Pizz’Raptor, Gustave Flicman doit se rendre à l’évidence : un nouveau lutin menace la ville ! Comme par hasard, revoilà le Professeur B. Avec son aide, le jeune policier se lance sur la piste du redoutable Bug le Gnome. Vite ! Ca sent déjà le grillé… Gustave parviendra-t-il à ne pas péter les plombs ? Car voilà ses cinq soeurs à l’hôpital, victimes d’une mystérieuse intoxication… Tandis que Bug le Gnome s’est introduit dans le laboratoire d’Etude et de Recherche Nucléaire de la Grosse Cité…

— Chronique —

Dans ce second opus qui allie toujours autant humour loufoque et enquête policière, Gustave Flicman a décidé de ne plus croire au monde des Lutins, enfin du moins de se persuader que ses mésaventures précédentes étaient liées à son imagination. Sauf qu’un drôle de bonhomme habillé en pyjama rouge semble s’attaquer à la technologie locale, affectant particulièrement toutes les sources d’énergie du secteur. Gustave n’a pas d’autres choix que de se reprocher de l’Université d’Onirie et de ses habitants pour l’aider à contrer cette nouvelle menace.

Nouveau tome, nouvel enquête, nouvel menace pour les humains de Grosse Citée et donc nouveau lutin dans les parages… Et oui, après avoir contrer les frasques du Pizz’Raptor, c’est au tour de Bug Le Gnome (aucun lien avec Buz l’éclair !) de faire des siennes ! Ce gros bonhomme au look de père Noël adore la technologie, il n’hésite d’ailleurs pas à semer quelques virus, à grignoter quelques câbles voire même à menacer un site nucléaire. Il faut l’arrêter ! Gustave Flicman, bien décidé à sortir de ses croyances ridicules pour la lutinologie, se retrouve bien malgré lui sur le coup, et toujours bien malgré lui, se retrouve à côtoyer de nouveau le Professeur B et sa gothique assistante Loligoth pour arrêter ce nuisible.

On peut y voir une nouvelle fois un regard sur notre société de surconsommation, dont ici la technologie et le numériques sont visés. Quelque chose faite de manière intelligente et ironique pour amener le jeune lectorat à réfléchir sur le sujet. C’est un peu une espèce de satyre de ces « jouets » dont on use et abuse, et qui lorsqu’ils posent des problèmes de fonctionnement nous rendent défaillants. Il est bien connu que de vivre sans portable, sans ordinateur ou pire encore sans lumière est juste invivable (vous sentez l’ironie de la phrase ? Sauf que malheureusement pour beaucoup l’une de ces situations sera une catastrophe !). En tous cas à Grosse Citée, les catastrophes s’accumulent. L’auteur continue également dans sa lancée sur le lobbying des grandes marques au cœur de cet univers (en espérant que ce ne soit pas une prévision pour le nôtre…).

L’auteur joue toujours avec son lectorat avec ses clins d’oeil, ses interruptions dans l’histoire et ses fameux « Pssiit ». Une fois encore, le reportage est très bien fait, le Petit reporteur de l’Imaginaire a bien fait son boulot. Le récit est dynamique, bourré d’humour, d’action et de jeux de mots.

En bref, une nouvelle enquête digne de la première, les personnages d’Onirie ont davantage de présence, l’humour est toujours au rendez – vous et ces petits êtres que l’on appelle Lutins Urbains sont toujours aussi tordants et, disons – le, désagréables pour les hommes ! (personnellement, je les adore !) Un second opus qui garde des ingrédients qui, une nouvelle fois, fonctionnent à merveille.

Je remercie l’auteur Renaud Marhic pour m’avoir permis de découvrir à nouveau ses petits monstres.

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— Roman lu dans le cadre du challenge —

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