Premières lignes #83

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Rendez – vous initié par Ma Lecturothèque

Le terme « incipit » vient du verbe latin incipire qui signifie commencer. L’incipit sert à désigner le début d’un roman.

Aujourd’hui, ce sont les premières lignes d’Eden de Candice Cox, la suite de Hadès,  paru aux éditions Michel Lafon. C’est un thriller, je l’ai démarré il y a peu et il s’annonce aussi passionnant que le premier opus.

Quatrième de couverture : Après sa dernière affaire en date où plusieurs jeunes femmes ont trouvé une mort brutale à Sydney, Frank suit une psychothérapie pour pouvoir réintégrer la police. Eden, sa coéquipière toujours aussi inflexible, est envoyée en infiltration dans une ferme perdue dans le bush afin d’enquêter sur la disparition de trois jeunes filles. Elles ont toutes en commun d’avoir travaillé dans ce refuge de marginaux, sous les ordres d’un fermier proxénète.

Frank la surveille néanmoins à distance. Il comprend très vite qu’Eden est en mauvaise posture lorsqu’elle ne répond plus à ses messages. Et malgré les conseils de sa psy, la jolie Imogen, Frank se lance au-devant d’ennuis qui mettront à nouveau sa santé mentale et la vie d’Eden en jeu

Voici les premières lignes :

Le soir de son meurtre, le gamin travaillait ; il déambulait le long de Darlinghurst Road parmi la foule des ouvriers, leur faisant les poches, mendiant, exécutant des tours de passe-passe en échange de quelques pièces. Plus tard, il baptiserait sa vie dans les rues les Jours d’hiver, parce que même en été ils lui paraissaient froids et humides, avec peu d’heures de soleil. La plante de ses pieds était noire et durcie, mais la nuit pénétrait sa carapace, faisant monter un frisson depuis l’asphalte le long de ses jambes maigrichonnes. Les matins résonnaient de silence mouillé ; les après-midi étaient lourds d ’angoisse, la promesse de l’obscurité apportant avec elle des cris, des rires, des bruits de course et des sirènes.
Le gamin mit des années a oublier comment se souvenir de l’époque où les jours se mêlaient les uns aux autres et ou rien ne venait troubler leur monotonie, hormis la mort d’une putain poignardée ou les pièces trouvées par hasard sur le bitume. Le soleil apparaissait et disparaissait au-dessus des toits, marquant l’écoulement du temps. Le gamin errait, tête baissée, reniflant les poubelles des restaurants d’un nez expert pour identifier les trésors qu’elles recelaient, se faufilant par la sortie de secours du théâtre Minerva ou du cinéma Metro pour faucher du pop-corn et des bonbons, escaladant de hautes facades pour piller les cordes a linge tendues en travers de balcons encombrés.

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